N°141
édition du 9 juin 2017
Chargée de communication à l’École et observatoire des sciences de la Terre (Eost) depuis 2012, Véronique Bertrand est une passionnée de vélo urbain. Celui qu’on pratique aussi, parfois, en jupe. Un regard d’amateur éclairé, qui l’a amenée à inventer un petit objet, la Jart’elle, accueilli avec enthousiasme par le public. Au point qu’elle y consacre désormais une partie non-négligeable de sa vie professionnelle.
« La première fois que j’ai pensé à un système qui permette de tenir sa jupe quand on fait du vélo remonte à une quinzaine d’années. Ma jupe venait de se coincer entre le frein et la roue. J’ai freiné et j’ai fait un trou ! L’idée de départ, c’est vraiment de remplacer le geste naturel que nous avons toutes pour tenir une jupe sur un vélo : poser la main sur le genou », raconte Véronique Bertrand.
Il lui aura fallu encore quelques années pour y penser, dessiner beaucoup de schémas dont certains improbables, pour concevoir ce système finalement simple avec une boucle, un élastique, et du tissu. Puis encore un certain temps pour apprendre à fabriquer elle-même ces objets, vite rebaptisés les « Jart’elles », en nombre suffisant pour espérer les vendre.
Les filles à vélo
« Mi-2015, j’ai estimé que c’était au point. J’étais convaincue que le système allait marcher. J’ai déposé la marque Les filles à vélo, avec logo, ainsi qu’une liste de catégories de produits que je pourrais vendre sous cette marque. » La Jart’elle est vendue dans treize boutiques un peu partout en France, ainsi que sur le site internet Elles font du vélo, ce qui 
a permis de la commercialiser dans plusieurs pays d’Europe.
Il faut dire qu’en plus d’être commodes, les Jart’elles sont assez charmantes pour qu’on ait envie de se faire une collection assortie à toutes les jupes : tissus liberty ou carreaux Vichy sur bandes unies, boucles simples, cœurs ou fleurs. Le détail est soigné : c’est vraiment un objet de femme.
« Quand je regarde les accessoires de vélo, c’est soit du très technique (matériaux imperméables avec bandes réfléchissantes jaune fluo et bardé de scratch), soit très kitch, look fleuri un peu suranné. Moi, je souhaite me situer entre les deux : faire un pont entre la mode et le cyclisme. Du pratique qui soit beau et chic. C’est ce qui m’intéresse dans la démarche. »
Tout est fait main
Car l’aventure de Véronique ne s’arrête pas là. Révélée par plusieurs articles de presse, la Jart’elle marche plutôt bien (800 exemplaires vendus en 2016), et la gamme vient de s’enrichir d’une pince à vélo « Pantastic », toute élastique, facile à poser et à enlever et joliment décorée. Elle existe aussi en version pour hommes, c’est pourquoi Véronique a également déposé la marque Les gars à vélo.
« J’ai encore plusieurs autres idées que j’espère tout aussi opportunes. Mais ce qui freine un peu mon développement, c’est la fabrication des objets. » Car pour l’instant, tout est fait main chez Véronique. Elle fabrique elle-même toutes les Jart’elles et tous les Pantastics. Pour une Jart’elle, comptez sept pièces différentes à assembler et coudre, en partie à la main, en partie à la machine : soit 20 minutes de travail par pièce.
Pour faire face à cette activité, Véronique est aujourd’hui à 60 % sur son poste de chargée de communication à l’Eost, et consacre les quatre autres jours de la semaine à son autre activité. Un équilibre de vie qui lui convient bien malgré la densité de travail (sept jours travaillés, en fait), même si elle a conscience qu’il faudra sans doute qu’elle arrive un jour à déléguer la fabrication de ses objets pour élargir sa gamme.
Mais chaque chose en son temps : pour l’instant, elle imagine tout en sillonnant Strasbourg sur son vélo, la jupe solidement tenue par sa Jart’elle.
Caroline Laplane
Dans une semaine, la 8e édition du défi Au boulot à vélo est lancée. Les personnels de l'Université de Strasbourg sont attendus nombreux, pour faire encore mieux que l'année dernière ! Le compte à rebours a commencé...
Du 19 juin au 2 juillet, l'Université de Strasbourg participe pour la deuxième fois au challenge Au boulot à vélo, organisé par l'Eurométropole et l’association CADR67.
L'idée est de faire encore mieux que l'année dernière – 200 participants, tout de même, sous le mauvais temps ! L’association avec le CNRS est déjà un premier signe encourageant. À la clé, un 1er prix dans la catégorie Secteur public – Plus de 500 salariés.
Pour rappel, tous les kilomètres parcourus à vélo entre le domicile et le lieu de travail sont comptés, ainsi que les déplacements professionnels sur le campus (à vélo bien sûr).
La comptabilisation des kilomètres change cette année : chaque véloptimiste s'inscrit dans l'espace CNRS - Université de Strasbourg sur le site dédié de l'Eurométropole.
Vous devez indiquer votre adresse mail et créer un mot de passe. Les kilomètres pourront être enregistrés du 19 juin au 13 juillet.
Certains personnels de l'Unistra se sont portés volontaires pour participer à une campagne de promotion interne du défi. Découvrez leurs photos ci-dessous !
Dans le cadre de sa politique de promotion des déplacements « doux » et pour répondre à une forte demande, l'Université de Strasbourg a récemment mis en service un abri vélos fermé et couvert à proximité du Patio.
D'une capacité de 80 places, cet abri est réservé à l’ensemble des personnels (Unistra, CNRS, Inserm), quel que soit leur statut. Pour disposer d'un accès, via son pass campus, une demande doit être faite auprès de la Direction des affaires logistiques intérieures (Dali) par courriel (deux adresses : dali-parkings@unistra.fr ou dali@unistra.fr). Les personnels CNRS et Inserm doivent faire une demande de pass campus auprès de leurs tutelles. « Une fois l'abri physiquement plein, les autres personnes pourront stationner leurs deux roues sur les nombreux arceaux disponibles sur le campus Esplanade », indique-t-on du côté de la Dali, qui a déjà reçu plus d'une centaine de demandes.
À noter que les personnels travaillant au Patio, au Nouveau Patio et à l'Atrium sont prioritaires. La bonne nouvelle, c'est qu'il existe d'autres abris vélos couverts et fermés : sous l'autopont de l'Institut Le Bel, dans le sous-sol du Portique, dans le jardin du Palais universitaire (gestion Unistra), dans le bâtiment Descartes (gestion UFR mathématique-informatique), ou encore à la Maison interuniversitaire des sciences de l'Homme-Alsace (gestion Misha).
Un argument supplémentaire – s'il en fallait un – pour pédaler lors du challenge Au boulot à vélo !
Lors de la cérémonie de remise des distinctions honorifiques organisée jeudi 1er juin, au pôle Application et promotion de l'innovation (API), 42 membres de la communauté universitaire, enseignants-chercheurs et personnels administratifs, ont été mis à l'honneur.
« La richesse et la diversité des parcours des personnels sont illustrées lors de cette cérémonie. Elles soulignent votre engagement au service de l'université », a insisté Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg.
Marie-Pierre Krafft a été promue au grade de chevalier dans l'Ordre de la Légion d'honneur. 29 personnes ont été nommées au grade de chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques, onze ont été nommées officiers. Gilbert Vicente a été promu commandeur dans l'Ordre des Palmes académiques.
Jean-Yves Marc a été récemment élu au décanat. Il succède à Benoît Tock à la tête de la Faculté des sciences historiques.
Benoît Tock ayant quitté sa fonction de doyen suite à son élection en tant que vice-président Formation de l’Université de Strasbourg, un nouveau doyen a été élu pour lui succéder. Il s’agit de Jean-Yves Marc, professeur d’archéologie classique et directeur de l’Institut d’archéologie classique (dont dépend le musée Adolf-Michaelis (gypsothèque, photothèque, antiquarium).
Membre du laboratoire Archéologie et histoire ancienne : Méditerranée-Europe (Archimède – UMR 7044), Jean-Yves Marc est notamment spécialiste d’architecture et d’urbanisme grecs et romains.
La Faculté de droit de Strasbourg s'est à nouveau largement distinguée lors du concours d'arbitrage international de Paris organisé par Sciences Po Paris, la Chambre de commerce international, les cabinets d'avocat Clifford Chance, Bredin Prat et White & Case, et les sociétés Carrefour et Thalès.
Le concours a pour but d’initier les étudiants en droit à la pratique de l’arbitrage international (mode de résolution des litiges très courant pour les contrats internationaux) en les faisant travailler sur un cas fictif où s’opposent deux entités d’États différents à propos d’un contrat ou projet économique.
La Faculté de droit de Strasbourg présentait cette année deux équipes (l'équipe "bleue" et l'équipe "rouge"), composées chacun de six membres sélectionnés, étudiants en master 1 ou master 2.
Chaque équipe a rendu un mémoire en demande le 15 décembre 2016 (en pleine période d’examens) puis un mémoire en défense le 16 février 2017. Toutes deux ont été sélectionnées pour participer à la phase orale des 16 et 17 mai, à Paris.
Après avoir brillamment franchi l'étape des demi-finales le 16 mai, les deux équipes ont affronté, respectivement, l'équipe de Versailles et l'équipe de l'EFB (Ecole de formation du barreau de Paris), devant un tribunal arbitral présidé par des avocats, juristes, professeurs et arbitres, très reconnus.
L'équipe bleue a emporté le 1er prix (8 000 euros et un stage de six mois dans l’un des cabinets d’avocat organisateurs pour les deux membres plaidants) et a remporté le prix du meilleur mémoire. L'équipe rouge s'est vue récompensée par la remise à Lola Montebello, membre plaidant, du prix du meilleur orateur.
L'équipe bleue était composée de Thomas Arnold (plaidant, M1 Droit international et européen), Ingrid Humbert (plaidant, M2 Droit international privé), Silhem Boughanem (M2 Droit international public), Lucie Klein (M1 Droit privé), Yunus Sen (M2 Droit international public) et Alice Shaw (M1, double maîtrise franco-anglaise). Elle était coachée par Alexandre Delphis et Selma Kheiri, vainqueurs du concours l'année dernière.
L'équipe rouge était composée d'Anthony Bourges (plaidant, M2 Droit international privé), Lola Montebello (plaidant, M2 Droit international public), Daria Buch (M1 Droit international et européen), Antoine Dolisi (M1 Droit privé), Marco Hladik (M1 Droit international et européen), Naomi Ochsenbein (M1 Droit privé). Elle était coachée par Juliette Sulli et Mathieu Manent, vainqueurs du concours l'année dernière.
Sâmi Hazoug (docteur de l’Université de Strasbourg et maître de conférences à l’Université de Franche-Comté) et Caroline Kleiner (professeur de droit international privé à l’Université de Strasbourg) ont supervisé et entraîné les deux équipes.
Rendez-vous incontournable chaque fin d'année universitaire, le pique-nique du Service relations alumni prend une forme inédite cette année.
Rendez-vous vendredi 16 juin. Dès 18 h, le Musée de sismologie ouvre ses portes pour une visite qui promet d'être magnétique ! Delphine Issenmann, chargée de l'inventaire et des collections au Jardin des sciences, esquissera l'histoire de la sismologie à Strasbourg à travers l'évolution des techniques d'enregistrement des tremblements de terre.
Suivra à 19 h un apéritif dans l'écrin des jardins de l'Observatoire. Un voyage à la découverte des saveurs et les textures de la France fromagère sera proposée par un maître fromager de la Cloche à fromage, autour d'une dégustation vins et fromages. Pour ceux qui souhaitent prolonger ce moment de convivialité, le pique-nique se poursuit autour des spécialités, salées ou sucrées, ramenées par chacun des participants.
L'association Vit'Activ proposera également quelques animations ludiques, favorisant l'échange et le réseautage. Petits et grands sont les bienvenus !
La campagne Validation des acquis de l'expérience (VAE) pour le deuxième semestre 2017 a été lancée le 9 mai.
Les dossiers de demande de financement du coût de l'accompagnement VAE sont à déposer au plus tard le 13 octobre 2017 auprès du Bureau de la formation continue.
Dans le cadre du plan de formation des personnels, différentes sessions de préparation aux concours de la Fonction publique sont proposées.
L'une d'entre elles, la préparation aux concours A à temps réduit, dispensée par l'Institut de préparation à l'administration générale (Ipag), concerne les agents titulaires ou non, qui souhaitent se préparer aux différentes épreuves d'admissibilité et d'admission des concours administratifs externes ou internes de catégorie A. La formation se déroule chaque jeudi, de 9 h à 18 h, de la mi-septembre à fin mars.
Les candidatures à cette formation seront ouvertes à compter du 9 mai 2017.
La première école d'été internationale organisée par l’école doctorale « Sciences humaines et sociales. Perspectives européennes » (ED 519) se déroule du 12 au 16 juin 2017. L'accès aux conférences des professeurs issus de la francophonie sur le thème « Dépasser les frontières » est libre.
Organisé à la Maison interuniversitaire des sciences de l'Homme-Alsace (Misha) et au Collège doctoral européen (CDE) du 12 au 16 juin 2017, l’école doctorale d’été sera l’occasion de porter à la réflexion une thématique originale en sciences humaines et sociales, « Dépasser les frontières ». Cette thématique entre directement en écho avec la place de Strasbourg en tant que siège d’institutions européennes, la réconciliation franco-allemande et les coopérations concrètes actuelles interrégionales aussi bien que la position de la recherche en sciences sociales à Strasbourg comme pont entre la France et l’Allemagne, la coopération interuniversitaire dans le Rhin supérieur et l’une des orientations stratégiques fortes de l’Université de Strasbourg : dépasser les frontières en formation et recherche.
Cette école d'été, internationale et francophone, est la première organisée par l’école doctorale « Sciences humaines et sociales. Perspectives européennes », dans le cadre du Réseau international des écoles doctorales en sciences sociales (Redoc) de l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF).
Les inscriptions sont ouvertes pour les deux sorties canoë organisées par le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs), au tarif subventionné de 20 €.
Ces deux sorties se déroulent les dimanches 18 et 25 juin, et offrent une découverte de l'Ill au fil de l'eau, au départ de la base nautique du Wacken.
Le travail des artistes de l'université, personnels et étudiants, sont à découvrir au 43 rue Goethe jusqu'au jeudi 15 juin.
L'exposition artistique annuelle du Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) a pour thème « Souvenirs d'enfance ».
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 20 juin midi pour une parution le vendredi 23 juin 2017. Consultez les dates des prochains numéros.
